Syndrome prémenstruel : parlons des choses des femmes

Article : Syndrome prémenstruel : parlons des choses des femmes
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11 octobre 2021

Syndrome prémenstruel : parlons des choses des femmes

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Le syndrome prémenstruel – Crédit : Dessin de @fannylng avec son aimable permission
Tous les jours, beaucoup de femmes sont confrontées au syndrome prémenstruel. Pour moi personnellement, ces mots ne voulaient pas dire grand-chose il y a peu encore. J’étais alors une si bienheureuse ignorante ! Parlons-en un peu. PS : Je partage ici mon expérience et mon coup d’œil sur la question. C’est par moments un peu violent, mais qu’y puis-je ? Vous voilà prévenus. Mettez vos ceintures babies ! J’embraie.

Aujourd’hui, je voudrais que nous abordions ensemble un sujet sérieux. Celui du SPM. Any messieurs dans le coin ? Ou même des filles/femmes, à qui ces lettres ne disent rien du tout ? S comme Syndrome, P comme Pré et M comme Menstruel. Le Syndrome PréMenstruel donc. 

Mais tout juste avant… Bonjour chers tous. Comment allez-vous depuis le temps ? Ai-je entendu un « Bien »? On en a déjà parlé non ? Ça m’intéresse réellement de savoir comment ça se passe chez vous (Ou pas tellement. Mais pour le bien du vivre ensemble, partez du principe que oui, je m’y intéresse comme jamais rien ne m’a intéressée 🙂 ). Sous mes cieux, ça va. Ou plutôt ça peut aller. Il y a des jours avec et des jours sans. Mais, ainsi va la vie. Life goes on babe !

Comme je l’ai mentionné plus haut, j’ignorais totalement il y a quelques années encore, ce que signifient les mots « syndrome prémenstruel ». Du temps où j’étais une fringante pré-adolescente avec des étoiles plein les yeux, – ne vous inquiétez pas, leur éclat a vite pâli – je ne me doutais pas qu’en plus de devoir gérer la coulée de sang mensuelle qui me semblait déjà assez effrayant, il existait une réelle possibilité que je doive en plus dealer avec autre chose.

Je m’attendais à ce que les règles fassent mal. Beaucoup de femmes en parlaient. « Ça fait mal », « ça fait très mal », « c’est douloureux », « c’est la souffrrrrance ! », … toutes les déclinaisons auxquelles vous pouvez penser pour exprimer la douleur.  Évidemment, toutes ne s’en plaignaient pas. Mais j’étais mentalement préparée à en souffrir. Enfin, je le pensais jusqu’à cet illustre vendredi, et à l’épisode de la quiche (Pense-bête : Penser à leur raconter cette histoire). Bref, ça c’est un tout autre sujet.

En grandissant, j’en entendais parler ici et là (le syndrome prémenstruel, pas les menstrues) et j’ai lu pas mal de choses sur la question. Je suis tombée dessus un peu par hasard, parce que je lis un tas de choses tant utiles et instructives, que hautement inutiles et futiles. Mais personne ne m’en a jamais vraiment parlé.

Aujourd’hui, je me demande, je m’interroge sur le pourquoi du comment est-ce que personne ne nous en a parlé en cours de SVT par exemple. Pourquoi est-ce qu’alors que les professeurs nous instruisaient sur les choses de la vie de femme, ils n’ont pas jugé utiles de nous fournir des informations sur une chose aussi cruciale ? Mais, je leur accorde le bénéfice du doute. Peut-être n’ai-je pas suivi ce cours. C’était peut-être un jour pluvieux, et je suis restée sous la couette en faisant semblant d’être souffrante. Mais en réalité j’inspirais, j’expirais et je me laissais séduire. Peut-être. Bref, ne nous égarons pas. Aujourd’hui, j’ai vraiment la tête ailleurs. On parlait de quoi déjà ? Ah oui, le syndrome prémenstruel.

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J’ai syndrome prémenstruel – via Canva

Le syndrome prémenstruel est en gros un ensemble de troubles d’ordre physiques et/ou psychologiques qui touchent la femme quelques jours avant les règles. Et parfois depuis le moment de l’ovulation. Ce sont des désordres entraînés par le dérèglement hormonal qui survient dans le corps de la femme à ces moments clés du mois. Suivez ce lien et voyez ce qu’on en dit ailleurs.

Jusqu’à récemment, je ne ressentais pas particulièrement les effets qui auraient éveillés ma conscience à la réalité de ce « mythe ». Peut-être que je ne faisais pas assez attention à moi-même. (Il y a certainement de ça. J’avais autre chose à faire que de m’inquiéter du début de dialogue de mon corps qui luttait pour instaurer quelque chose avec moi. Malheureusement.) Ou, (Roulement de tambours, roulements d’yeux horrifiés, expression dégoûtée) je prends de l’âge !!! C’est une réelle possibilité. Le fait d’avoir quelques cheveux blancs dans ma belle tignasse doit y être pour quelque chose. Mes cellules se dégradent, et donc mon corps encaisse moins bien. Ça fait énormément de spéculations, je sais. Ce n’est que ma théorie, donc ne dites rien. Sauf si ce n’est pas pour souligner une évidence.

Décidément, je me disperse énormément. Revenons au syndrome prémenstruel. Je souligne encore une fois – la répétition étant semble-t-il pédagogique – que je partage ici mon expérience personnelle. Le pléonasme est voulu, merci bien.

Je vais mettre en lumière quelques symptômes que j’ai observés chez moi au moment du SPM. J’ai pris le temps de les observer, de les noter, de m’écouter un mois après l’autre. Le but étant de savoir quelle est la part du hasard dans ce que je ressens au cours de la phase lutéale (période entre l’ovulation et les règles suivantes) de mon cycle. Ils ne sont pas toujours au rendez-vous et violents. La plupart du temps, ils arrivent seuls ou par petits groupes de 2 ou 3. Ils sont généralement d’intensité moyenne. D’autres fois, ils prennent tous des vacances et je ne les vois pas (Mois heureux !). Mais de temps à autres, je touche le jackpot et je les combine tous à l’échelle Gogeta Super Saiyan 4.

1- Syndrome Prémenstruel : La fatigue extrême, abusée et la faiblesse
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Fille fatiguée symbolisant le syndrome prémenstruel – Image par Piyapong Saydaung de Pixabay
  • Fatigue extrême et abusée

L’une des choses qui vraiment me mettent KO durant cette période, c’est la fatigue. Quelques jours avant le début des menstruations, mon énergie baisse énormément jusqu’à atteindre des abyssales vallées. En me réveillant le matin, je n’ai même pas la force de poser l’ongle du petit orteil par terre. J’arrive à peine à bouger mes membres pour me rendre dans les cabinets d’aisance (Voyez comme j’ai à cœur de protéger vos oreilles sensibles ! ).

 Mon corps devient un poids inerte que je ne fais mouvoir que par la force de ma seule volonté. Et même la volonté n’est pas toujours au rendez-vous. Pour faciliter votre visualisation, je vous donne un exemple concret. Il m’est arrivé une fois de me réveiller à 7h du matin, pendant cette période ô combien peu propice à la fiiieeeessta déjantée ! Je n’avais pas le désir de sortir de sous mes draps, mais j’ai vaqué à mes occupations comme une brave fille. J’ai puisé dans les tréfonds de mon être la volonté de me bouger, parce que certaines choses n’attendent pas que vous ayez la forme. Elles veulent absolument être faites pour avant-hier. Et certaines personnes attendent de vous que vous les fassiez pour la semaine surpassée.  

 Malgré le fait que j’étais en mouvement et point alitée, il sonnait presque 13h avant que je ne sorte de ma torpeur. Presque 5h de temps montre en main depuis mon réveil, avant que mes muscles sortent de leur léthargie, et que mon corps accepte de commencer à laisser se dissiper le brouillard de la fatigue auquel il était agrippé comme à une bouée de sauvetage.

Dans ces moments-là, je suis un moteur diesel de 25 ans d’âge. Ca rame, ça grince, ça a des ratés, ça gémit, ça agonise, ça toussote, ça s’arrête presque, et ça part finalement avec un soupir audible et larmoyant. Ce n’était pas une journée de perdue, mais j’étais dans un état de semi-conscience. Sur une échelle de 10, j’évalue mon niveau de fatigue  à 11. C’est vous dire. Certains mois sont pires que d’autres à ce niveau.

  • SPM : je suis aussi faiblesse

 Évidemment, mon syndrome prémenstruel n’en serait pas s’il n’y avait pas de faiblesse. Si je ne me sens pas malade et complètement à bout de force. Si je ne perçois pas le fait d’aller ouvrir le portail pour laisser entrer le visiteur indésirable, indésiré et inattendu, comme la fin du monde connu et un plongeon dans l’inconnu. Déjà qu’ouvrir à la personne que j’attends relève de la géhenne… Mes membres sont flasques. J’ai la sensation d’avoir gentiment été « débarrassée » de mes os.

2- Syndrome prémenstruel et déprime

Je déteste déprimer voyez-vous. Être dans cet état où vous avez le sentiment que rien ne sera plus jamais beau. Vous ressentez jusque dans vos tripes, que tous les oiseaux de la création se sont tus à jamais. Vous savez que les guépards ne feuleront plus. Que les lions ne rouleront plus la superbe mécanique de leurs musculatures insolentes et fascinantes. Que les taches sur le pelage des léopards, ne captiveront plus jamais votre cœur. Vous comprenez diffusément que l’espoir qui fait pétiller les yeux des petits enfants, s’en est allé dans un ailleurs à jamais inaccessible. Vous coulez dans les fonds marins, là où il n’y a que des pieuvres et des prédateurs aux grandes dents. Vous y êtes ? Alors vous savez tout.

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Déprime – Image par Marta Simon de Pixabay

 La déprime est parfois atroce. Je deviens une loque triste, morose et abattue. Ça ne sonne pas très joli-joli et ça ne l’est pas. Je ne vous le souhaite pas. Les jours où le syndrome prémenstruel est à son sommet, sont vraiment les pires en matière de déprime.

3- Syndrome prémenstruel, sauts d’humeur et irritabilité

Êtes-vous des disciples convaincus du lunatisme ? Le genre à changer d’humeur d’une seconde à une autre ? De tic à tac ? Non ? Alors vous aurez du mal à appréhender ce volet. Durant le règne du SPM, je suis la reine des changements d’humeur. Je suis consciente que ça ne change pas beaucoup de mon habitat naturel. Ha! Mais là, j’atteins vraiment les cimes élevées. Je peux vous sourire ici et maintenant, et vous sauter à la gorge avant que vous finissiez de lire la phrase suivante. Je deviens aussi extrêmement irritable. Je m’énerve ultra rapidement. Vous savez, le genre d’énervement dû au fait que vous avez roulé le « r » de mon prénom une demi seconde de trop ? Voilà. Ce genre d’irritable là.

 J’essaie au maximum de me contrôler. Mais c’est difficile dans la mesure où, ce ne sont pas des décisions conscientes que je prends d’agresser tout le monde. Alors ma méthode gagnante c’est vraiment d’éviter tous les humains de la création ( Avec les chats, ça passe). Eviter les confrontations, laisser passer les conflits, céder le passage aux crises et raser les murs. Mais si vous me cherchez, vous allez très certainement me trouver. Malheureusement, je suis très – trop – douée pour frapper là où ça fait le plus mal. Quitte à le regretter une fois les nuages dissipés.

4- Syndrome prémenstruel, seins lourds et tétons douloureux

Je pense que les mots se passent d’explications supplémentaires. Mes seins se gonflent et se gorgent. J’ai la sensation qu’ils doublent littéralement de volume. Contrairement à ce que certains esprits lubriques peuvent s’imaginer, ça n’a rien d’agréable. Loin de là.

Mes tétons sont douloureux. Affreusement douloureux et sensibles au point où, juste le frottement d’un certain genre de tissus du type dentelle, est extrêmement désagréable. S’habiller devient une vraie gageure. J’ai des dessous et des vêtements dans mon placard étiquetés : SPM et SPM seulement.

5- Syndrome prémenstruel et Emotivité ++

Aaaaah.  Émotivité. À tort ou à raison, ce mot est généralement associé aux femmes en tout temps et en toute saison. Mais je vous parle ici de la version 3.0 de l’émotivité.

Je ne suis pas le genre de personnes à pleurer pour un oui ou un non mal articulé. Vous ne verrez pas mes yeux s’embuer parce que la mariée est si belle et les vœux si émouvants ! Du tout. Mais, quand on commence à parler de SPM, ça devient du grand n’importe quoi. Un chat un peu trop mignon me ferait remplir un bassin de 100m3 de larmes cristallines. Une belle robe me fera brailler et de beaux escarpins me feront sangloter comme un bébé. Si vous êtes un peu trop gentils avec moi, c’est à vos risques et périls. Vous voilà prévenus. Non, vous ne vous faites pas des idées : ça craint vraiment. Un max. 

6- Syndrome prémenstruel ou comment décupler les douleurs déjà existantes

Ce point particulier fait partie des tout derniers que j’ai répertoriés. Je me rendais bien compte que parfois, la douleur que je ressentais à tel ou tel autre endroit du corps, crevait le plafond et se faisait exponentiellement merdique. Mais il m’a fallu du temps, énormément de temps passé à faire attention, à écouter, à essayer de déterminer la raison, pour enfin réaliser que ça avait un lien avec cette période particulière.

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Emoji grimace douloureuse – Image par GraphicMama-team de Pixabay

Ce n’est donc que récemment que j’ai su pourquoi la douleur que je ressentais à l’épaule, me faisait tellement souffrir à certains moments. Et une fois que j’ai mis le doigt dessus, j’ai fait encore plus attention. Au bout de plusieurs cycles, je pense pouvoir dire sans me tromper que oui, le SPM donne de la force aux douleurs déjà existantes. En tout cas dans mon p’tit corps.

7- Syndrome prémenstruel et performances
  • Performances physiques

Avant, quand je lisais des articles où il est question de prévoir ses activités en fonction de la période du cycle, je ne comprenais pas vraiment. Je n’avais aucun problème à faire ceci ou cela peu importe le moment du mois ou de l’année. Maintenant je pense sérieusement à offrir un verre à tous ces messieurs/dames que j’ai injustement regardés de haut.

Depuis un bout de temps maintenant, je suis obligée de planifier jusqu’à mes séances de sport en fonction de mon cycle. Les séances hardcore qui pompent grandement de l’énergie, sont à bannir pendant cette période. Les fois où je m’y suis risquée voulant jouer les Margaret Tchatcher, je me suis arrêtée à moins de 10 minutes de séance. Faute à pas d’énergie.

Une fois, j’ai essayé de passer outre. J’ai fait 3 essais dans la même journée. Brassière, short de sport, étirements en règle. Au bout de quelques minutes, j’ai sonné la retraite. Deuxième essai après quelques heures, même son de cloche. Au bout de la troisième tentative où je me suis retrouvée affalée au sol ahanante et pathétique, j’ai signé la reddition.

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Soulever péniblement une charge – Image par ElisaRiva de Pixabay
  • Performances mentales

Même mon cerveau tourne au ralenti. J’ai l’impression de ramer. Ce symptôme en particulier m‘arrive assez peu souvent. Mais parfois, je me surprends à relire dix fois un texte sans piper mots. Je me retrouve à plancher des heures durant sur des quizz basics, sans trouver le fin mot de l’histoire. Écrire devient un calvaire comme vous pouvez vous en douter. Les mots ont toujours leurs saveurs jouissives, mais je n’arrive pas à leurs faire dire de belles choses. Juste comme si une brume dense noie le paysage de mon esprit, me contraignant à ne regarder que mes pieds.

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Fatigue mentale – Image par padrefilar de Pixabay
8- Syndrome prémenstruel, anxiété, angoisse et fébrilité

J’ai l’impression qu’une tuile va me tomber sur la tête. Non seulement l’impression, mais la certitude. Je marche le nez en l’air, mais étant convaincue que quoi que je fasse, l’irréparable va arriver. Je suis énormément fébrile, et rien ne me fait retrouver la tranquillité. Je ressens une souffrance presque physique parfois. Je ne trouve pas de mots plus justes que ceux-ci pour en parler. L’angoisse est intense et étouffante. J’en parle ici, même si j’atteins très très rarement le degré que j’y décris. Mes peurs existantes sont démultipliées.

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Anxiété – Image par Pete Linforth de Pixabay
Clap de fin

Vivre avec le SPM, exige d’avoir une certaine force mentale. Sans quoi, on resterait au lit à glander que dalle pendant ces jours-là. Le syndrome prémenstruel est une question de limites et de zone rouge. Alors pour les moins chanceuses d’entre nous femmes, il s’agit de serrer les dents et de se forcer à avoir une vie plus ou moins normale durant cette période. Je précise que je ne souffre pas du trouble dysphorique prémenstruel (TDPM), la forme sévère du SPM.

Quand la fenêtre se referme sur cet espace de temps, j’ai l’impression que mes oreilles se débouchent après un long moment passé en altitude. Ou que je peux remonter à la surface après avoir été contrainte de rester en apnée pendant de longues minutes. Remonter et prendre la goulée salvatrice d’air.

Notez que cette liste n’est pas exhaustive. De ce que j’en sais, beaucoup de symptômes sont répertoriés que je n’ai pas. Chez moi par exemple, il y a d’autres symptômes qui se manifestent que je n’ai pas cités. Les maux de tête notamment. Je n’en parle pas, parce que ce mal chez moi est plus violent en période de menstruations. Ou encore un gonflement au niveau de mon bas ventre, plus ou moins du côté de l’ovaire droit. C’est assez désagréable mais sans plus. De légères douleurs dans le bas du ventre s’invitent aussi parfois. Je ne vous parle même pas des cauchemars gluants qui parasitent mes nuits pendant cette période.

Notez aussi que je ne mets pas sur le dos du syndrome prémenstruel absolument tous les maux dont je souffre. Je peux parfois présenter des symptômes cités plus haut, sans pour autant que ça ait un lien avec le sujet qui nous réunit.

Je peux être extrêmement fatiguée tout bêtement parce que j’ai enchainée 5 nuits d’insomnies et autant de longues journées de travail. La douleur cuisante à l’épaule, peut être due au fait que j’ai un peu trop forcé au cours des 2 dernières semaines, ou dormi dans une mauvaise position. La baisse de performance au fait que je fais une carence en vitamines et en acide aminés. La déprime parce que,… eh bien parce que c’est moi voyons ! 🙂 L’émotivité parce que j’accuse le contre coup d’une période excessivement stressante.

Bref, c’est pour dire que le but n’est pas de diaboliser le SPM. Pas plus que de lui faire une couche moelleuse d’ailleurs. Tout ceci se résume à ces mots : ça peut arriver et ça arrive. Certaines ne les connaitront jamais et c’est tant mieux pour elles. D’autres devront vivre avec. À ma connaissance, il n’existe aucun remède miracle contre ce syndrome. Mais, une ou deux astuces peuvent les apaiser. Ceci pourrait vous intéresser, si vous en souffrez. Si vous avez des astuces, je vous en prie, partagez avec la classe.

Ce sujet est très sérieux. Beaucoup de choses viennent avec le fait d’être « une femme ». Et ce n’est pas toujours gai. J’aimerais que les adolescentes de mon chez-moi Togo, puissent être toutes prévenues de l’existence de cette bête, avant de plonger dans le grand bain. Que chaque petite fille qui passe la transition fille-femme, soit informée et prête à y faire face, si d’aventure elle y est confrontée.

J’ai regardé un peu autour de moi, et je me suis rendue compte que beaucoup de jeunes filles ne savent même pas qu’une telle chose existe. Il me semble qu’elles auront d’autant plus de mal à identifier le cas échéant, la source de ce mal être récurrent.

C’est un sujet grave mais très peu évoqué, surtout dans nos sociétés. Et c’est dommage. L’ignorance est en très grande partie à indexer. Mais pas que. Entourer de pudeur une réalité qui a la capacité de rendre socialement inapte une femme plusieurs jours par mois, est ridicule. Je pense que c’est avant tout une question de santé. Alors parlons-en.

Et vous mesdemoiselles, mesdames ? Pouvez-vous me dire à quel(s) symptôme(s) vous faites face d’entre ceux que j’ai listés ? Et si vous êtes confrontées à d’autres que je n’ai pas répertoriés, je suis intéressée. Si vous le voulez bien, partagez avec moi, partagez avec nous toutes.

Messieurs, je ne vous oublie pas. Peut-être avez-vous une compagne, une sœur, ou une amie qui en souffre ? Ou vous ne saviez pas du tout qu’une telle chose existe ? A moins que vous n’en souffriez aussi ? 🙂 Promis, je ne vous jugerai pas. Je suis preneuse quoi que vous ayez à dire. 

Bien à vous.

Votre pas-si-humble-serviteuse 🙂

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