Categorie: Toquades

Mais, le fait indéniable est qu'aujourd'hui, Benjamin Boukpeti symbolise toujours une belle victoire pour le Togo. Il ne faut pas oublier que son nom sera sujet de fierté pour le Togo aussi longtemps que ce pays subsistera sous les cieux et dans les cœurs. Sans contredit, Boukpeti a associé le nom de mon pays avec une chose belle et convoitée : une médaille olympique.

J'aime prendre le fruit du vitis vinifera entre mes lèvres. Son contact est ... ravissant. Dans ma bouche, il est pulpeux et charnu. J'aime jouer avec sa douceur, avant de finalement recueillir son nectar. Certains jours, avec ravissement, je le découvre sucré. Là où d'autres jours, je le goûte acidulé. 

Qu'ont ces mots de si particulier, qu'ils me happent et m'aspirent dans un vortex sans fin où tout n'est que Solitude, Larmes et Contemplation muette ? Perte. Compassion. Étendue désolée. Je le plains. Je plains cet inconnu triste et solitaire. Je suis solidaire de sa perte. La compassion me balaie comme un raz-de-marée.

Je me suis mise à penser à cette Lucrezia. Je ne l’ai définitivement pas fait consciemment. Mais je me suis rendue compte que quelque part dans un coin de ma tête, j’ai accordé une certaine attention à ce que j'appelle l’énigme Lucrezia . Il y avait un tiroir étiquetté "Lucrezia" dans ma tête, que j'ouvrais sur mon temps libre. Dans ce tiroir se trouve un jeu de quête en haute définition. Je suivais les petits bouts de pain laissés par les divers appelants pour essayer d'atteindre la personne mystère cachée derrière le nom.

Est-ce le poids des ténèbres qui m'oppressent ? L'ombre qui pousse sur mon esprit pour s'emparer de ce qui n'est pas sien ? La noirceur qui tel du goudron essaie d'enduire mon être ?

Je ne fais qu’un avec la moto. Mon corps suit ses mouvements dans les virages. Elle répond à chacune de mes sollicitations avec avidité. Je ne sais plus où je finis et où elle commence. Vite, plus vite.

En mon for intérieur, je suis convaincue que les travaux ménagers sont une espèce de monstre venu d’une autre réalité, monstre que les armes humaines ne peuvent visiblement pas tuer.

Généralement, on vous pose cette question en espérant de manière inconsciente que vous ayez la décence de cacher votre mal-être

Je m'ouvre à la souffrance. Je la connais intimement. Elle s’engouffre en moi. Je reconnais son côté tranchant et abrasif. Je me réapproprie son goût de clous rouillés et de vieilles choses en décrépitude.